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Chevaux mutilés : l'inquiétude gagne la Charente-Maritime

Chevaux mutilés : l'inquiétude gagne la Charente-Maritime

Mercredi 26 août 2020 à 08h49

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Les propriétaires d'écuries s'organisent pour ne pas être victimes des agressions barbares de chevaux. Illustration à Médis.

C'est une mode des plus détestables. Depuis plusieurs semaines, des chevaux sont violemment et sauvagement agressés. Des oreilles coupées, des yeux arrachés, des blessures qui parfois entraînent la mort du cheval. C'est arrivé à de très nombreuses reprises dans plusieurs départements français, comme la Seine-Maritime, le Jura, les Deux-Sèvres, et plus récemment la Vendée.

Un groupe Facebook ("Justice pour nos chevaux") a été crée pour recenser toutes les agressions. Visiblement, pour l'instant, aucune n'a été constatée en Charente-Maritime. Mais ce mardi matin, une fausse information a circulé sur les réseaux sociaux, comme quoi un cheval avait été agressé à Médis, en Pays Royannais. Les forces de l'ordre et la mairie ne l'ont pas confirmé.


"Se protéger comme on peut"

Pour autant, les propriétaires de chevaux ou responsables d'écuries sont inquiets. C'est le cas d'Aurélie Labbé, gérante de l'écurie Cariño, à Médis. Dix-huit chevaux de sport, qui appartiennent à des particuliers, sont gardés ou entraînés. "Ils m'ont tous appelée pour savoir si tout allait bien", explique-t-elle. 

Et la conséquence de ces actes de cruauté, c'est le renforcement de la sécurité. Aux écuries Cariño, Aurélie Labbé et son conjoint n'ont pas attendu. "Nous avons dépensé 1 500 euros pour installer des détecteurs de mouvement et cinq caméras de surveillance supplémentaires, en plus de la présence d'un gardien 24 heures sur 24", ajoute Aurélie Labbé. 

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