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Mickaël Vallet dénonce les dégradations subies par des militants et élus
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Le sénateur et conseiller départemental a pris la parole à la session de printemps.
Les violences ou actes de vandalisme qui ont émaillé ces derniers jours de manifestations se sont à nouveau invités à la session de printemps du Conseil Départemental, à La Rochelle, ce vendredi 24 mars. À l'heure des questions diverses, le sénateur et conseiller départemental de Marennes-Hiers-Brouage, Mickaël Vallet, a déploré les événements survenus ces derniers jours.
Il vise en particulier la manifestation des agriculteurs ce mercredi 22 mars à La Rochelle, avec des actes du purin, des tuyaux et des pneus déversés à L'Houmeau et Nieul-sur-mer, mais aussi devant le domicile de Patrick Picaud, vice-président de Nature Environnement 17. Mickaël Vallet a aussi évoqué les tags sur le domicile de deux militants associatifs à Rochefort début février, ainsi que l'opération de barrage filtrant au pied du pont de l'île d'Oléron ce mardi 21 mars. "C'est important qu'on ait une expression solidaire au Département, qu'on puisse redire que c'est parfaitement inacceptable", insiste Mickaël Vallet.
Dénoncer les dégradations et renforcer le dialogue
Le sénateur rappelle que manifester est un droit, tout comme le fait de caricaturer ou exercer une violence symbolique. "En revanche, les violences physiques, les menaces et les intimidations sont inacceptables", rappelle Mickaël Vallet. "Aussi, le boulot des forces de l'ordre est de permettre la manifestation dans de très bonnes conditions". Mickaël Vallet a été appuyé par la présidente, Sylvie Marcilly, qui signale que "l'ascension vers la violence ultime est juste insupportable".
Le vice-président chargé de l'agriculture, Gilles Gay, a lui aussi condamné ces violences, tout en partageant la détresse des exploitants agricoles. "Je déplore les dégradations. Par contre, à la décharge des agriculteurs, quand on rentre sur leurs terrains, on rentre sur des propriétés privées. Il faut que tout le monde se respecte, et je souhaite qu'il y ait de plus en plus de concertations. La tension dans laquelle nous vivons n'est bonne pour personne", a argumenté Gilles Gay.
