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Fouras : fin des travaux à l'ancienne décharge de Pré-Magnou
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23.000 tonnes d'ordures ménagères ont été évacuées du site. Objectif : renaturation.
A Fouras, un retour à la nature pour l’ancienne décharge de Pré-Magnou. Depuis plusieurs mois, les engins de chantier s’affairent pour débarrasser le site de deux hectares de ses déchets ménagers, des ordures entreposées des années 60 au début des années 90. Un chantier en bord de mer qui sert d’exemple pour d’autres opérations similaires en France, dans le cadre du plan national de résorption des décharges littorales.
Reportage : E.Bidaux.
Un chantier attendu depuis dix ans, il a commencé en novembre dernier et arrive à son terme, après trois phases de travaux : le traitement des secteurs sans présence d’amiante, avec des déchets triés sur place puis envoyés sur des plateformes spécifiques, le traitement des terres dites amiantées dirigées vers une plateforme d'enfouissement, puis la troisième phase qui se termine. "On a dû s'adapter, on a dû mixer les techniques des phases une et deux. Le chantier est en voie de finition, on va faire une veille jusqu'au mois de septembre une fois les déchets exportés" , explique Sébastien Pueyo, de la direction des infrastructures au Département.
Les deux hectares du site ont été débarrassés de ses déchets, un soulagement pour Eric Simonin, adjoint au maire chargé de l'environnement : " La mer grignotait petit à petit. On est depuis 2014 sur le dossier et on a perdu 65 mètres", dit-il.
Un objectif une fois que les engins de chantier seront partis : la renaturation, avec le retour de la faune et la flore. "L'idée c'est de laisser la nature reprendre ses droits. On pourrait revoir certaines espèces, c'est un site très important pour l'avifaune, les oiseaux migrateurs", précise Jacques REGAD, directeur adjoint de la DREAL Nouvelle Aquitaine.
23.000 tonnes d’ordures ménagères ont été évacuées. Montant de l’opération: 7 millions 100.000 euros hors taxes.
En France, 90 sites à risques similaires ont été identifiés, un deuxième a été identifié en Charente-Maritime, il s’agit de celui de Saint-Trojan, qui pourrait rentrer dans les priorités du plan national de résorption des décharges littorales.
