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Confinement : la colère d'un piégeur de taupes
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"Pourquoi certaines activités non-essentielles reprennent et pas moi ?", s'étonne-t-il.
Le coup de gueule de Michel Derosier, piégeur de taupes pour un réseau national. Ils sont 25 en France. Michel exerce dans les départements de la Charente-Maritime, Charente, Deux-Sèvres, et Vienne.
Malheureusement pour lui et ses homologues, la grande partie de leur activité correspond parfaitement à la période de confinement. À savoir entre la mi-mars et le mois de mai. C'est à ce moment que les taupes font leurs réserves de ver de terre et qu'elles détériorent les terrains. Michel Derosier devrait ainsi perdre 80% de son chiffre d'affaires annuel. "Le golf de Saint-Porchaire a fait appel à mes services, mais la gendarmerie m'a dit que non", explique-t-il.
Une taupinière marquée par les nombreux trous faits par les taupes. (photo Michel Derosier)
Mais ce qui agace profondément ce piégeur de taupes, c'est que d'autres activités - il fait référence, dans notre échange, à Stelia à Rochefort - puissent reprendre le travail. "Pourquoi faire des pièces d'avion est-il plus important qu'e de s'occuper de la nature, qui, elle, n'attendra pas ?", s'interroge Michel Derosier.