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Saintes : l'activité physique comme moteur contre le cancer du sein

Saintes : l'activité physique comme moteur contre le cancer du sein

Mercredi 13 octobre 2021 à 18h15

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Plusieurs femmes atteintes du cancer du sein se retrouvent chaque vendredi pour pratiquer une activité physique.

L’activité physique comme moteur contre le cancer du sein. Chaque vendredi après-midi, sur le terrain de rugby de Saintes entre 15 heurs et 16 heures, une quinzaine de femmes atteintes du cancer du sein se retrouvent pour pratiquer une activité sportive. Tout a commencé en avril 2021. C’est un partenariat entre la ville, l’hôpital et le club de rugby local.

Des jeux de ballon pendant trois quarts d’heure avec un coach sportif, entraîneur du club de rugby. Objectif : faire travailler les zones douloureuses du corps après l’opération qu’ont subi les femmes atteintes du cancer du sein. Le docteur Dominique Cambon est gynécologue à l’hôpital. Il les accompagne. "Il faut que les femmes soient capables d'effectuer des tâches du quotidien comme elles le faisaient avant", dit-il.

Une activité physique, donc, mais aussi un moyen, pour les femmes, d’échanger entre elles autour des appréhensions liées au cancer. "Ça aide", explique Dominique Cambon, qui se souvient d'une femme "qui avait une appréhension vis-à-vis de la radiothérapie à venir et qui a été guidée par d'autres femmes ayant déjà eu le traitement".


Les hommes aussi s’intéressent au cancer du sein

Le dimanche 10 octobre, Dominique Cambon tenait un stand d'information, avec d'autres collègues, sur le stade Yvon Chevallier en marge d'un match de rugby, pour informer et sensibiliser autour du cancer du sein. Plus de 300 personnes se sont présentées. Le docteur a dressé un constat : les hommes, eux aussi, étaient nombreux à être présents. "Jeunes ou moins jeunes, ils sont venus chercher des informations pour leurs femmes", explique Dominique Cambon.

Ce qui en vient à nous demander : comment faire une palpation du sein pour prévenir d’un éventuel cancer ? Il s'agit d'un geste relativement simple, encore trop peu réalisé. Le mieux, c’est donc de la traiter au plus vite. Encore faut-il la déceler. "On peut remarquer une anomalie en regardant le sein, le mamelon, ou en palpant le sein avec les mains bien à plat", explique le docteur Dominique Cambon :

Rappelons qu'une femme sur huit est confrontée à cette maladie. Ce jeudi 14 octobre, une conférence se tient à l'amphithéâtre de l'école d'infirmières à l'hôpital de Saintes, à 19 heures, sur les traitements médicamenteux. Elle sera donnée par Florence Borde, oncologue au centre hospitalier.

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