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Forêt de la Coubre : le droit de réponse de l'Office National des Forêts

Forêt de la Coubre : le droit de réponse de l'Office National des Forêts

Lundi 18 octobre 2021 à 19h00

actualite

Après un sujet diffusé sur notre antenne, l'ONF a demandé un droit de réponse à la rédaction. Le voici.

Le droit de réponse de l’ONF suite à un reportage diffusé sur notre antenne concernant la forêt de la Coubre en Pays Royannais. Dans le sujet, Olivier Marvaud, le président de l’association des 7 sentinelles, expliquait que le nombre de grands cerfs avait chuté depuis 2015, passant de 60 à une quinzaine aujourd’hui. Selon lui, cette baisse est en partie due aux coupes d’arbres massives menées par l’Office National des Forêts et à des plans de chasse trop importants.

Précisons que nous avons tenté de joindre l’ONF pour avoir une réponse, sans résultat. Quelques jours plus tard, le directeur d’agence territoriale de l’ONF, Antoine Bled, a envoyé un courrier à Demoiselle pour obtenir un droit de réponse. Le voici donc , en intégralité, tel que nous l'avons reçu :

"Monsieur le directeur de la station, en ma qualité de directeur de l'agence territoriale ONF Poitou-Charentes, je ne peux laisser sans réponse les propos tenus dans l'article «<: « Forêt de la Coubre: "il y a un danger pour la pérennité de l'espèce de cerfs"»> publié le 5 octobre 2021 où vous reprenez les propos de M. Olivier Marvaud qui met en cause l'Office national des forêts dans la gestion des populations de cerfs en forêt de La Coubre. Pourtant cet article a été publié sans même avoir consulté l'Office national des forêts. Il laisse entendre que les actions de l'ONF nuiraient à la forêt et aux cerfs. Ainsi rédigé l'article méconnaît totalement la réalité des faits, et je me dois d'apporter les éclaircissements suivants : Ce sont les forestiers de l'ONF et la fédération de chasse qui sont à l'origine de la réintodruction du cerf en forêt de La Coubre dans les années 60. L'évolution des populations de cervidés de cette forêt fait l'objet d'un suivi régulier depuis 1992 en relation avec les chasseurs et la Fédération départementale des Chasseurs de Charente Maritime. L'objectif est de maintenir une population en adéquation avec les possibilités d'accueil de la forêt. Aujourd'hui, seule la chasse peut jouer ce rôle de régulation. Il y a eu jusqu'à 60 cerfs bramant dans les années 2015. Les dégâts sur les jeunes semis étaient tels que le renouvellement de la forêt était compromis. Les plans de chasse ont été augmentés afin de retrouver cet équilibre indispensable au devenir de la forêt. Aujourd'hui la population de cervidés est stable avec une vingtaine de cerfs bramant et une soixante d'individus dénombrés lors des comptages nocturnes. La forêt n'est pas un parc de vision pour animaux sauvages, le cerf est un animal discret dont la rencontre fortuite doit être rare. Pour son bien-être il doit évoluer loin du regard des hommes. En France, les populations de cerfs ont été multiplié par 11 depuis 1973. Pour ce qui est des volumes de bois prélevés en forêt, ils n'ont pas augmenté. En moyenne, chaque année il est prélevé 10 000 m3 de bois pour entretenir la forêt et assurer sa pérennité. Je précise que monsieur Marvaud a accès à toutes les informations puisqu'il est membre du comité de massif de la forêt de La Coubre où les chiffres sur les volumes de bois prélevés sont partagés ainsi que les grands projets en cours. A ce titre il a également participé aux réunions de travail sur le nouveau plan de gestion de la forêt, notamment sur l'accueil du public.

Le directeur de l'agence Poitou-Charentes

Antoine Bled"

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