Des micro-plastiques restent collées aux bancs ostréicoles, et le programme "Netconch" a pour objectif de les nettoyer.

"Netconch", c’est le nom d’une opération de nettoyage de bancs ostréicoles abandonnés. Le programme a été mis en place par le Parc marin de l’estuaire de la Gironde et de la mer des pertuis, le Conseil Départemental et le Comité Régional Conchylicole. Il concerne au total douze bancs. (©photo d'illustration : ecume.pro)

Depuis un mois, les efforts se concentrent sur la banc de la Rochelle-Pampin. Il s’agit de nettoyer une zone de 7,4 hectares, et de la débarrasser de ses déchets plastiques qui se retrouvent dans l’océan ou échoués sur nos rivages. Objectif : améliorer la qualité des eaux. "Il y a des zones où l'enlèvement des plastiques n'a pas été fait, donc nous enlevons ces macro-déchets ou micro-plastiques", précise Yohan Weiller, chargé de mission Pêche et Cultures marines pour le Parc marin.

Des micro-plastiques néfastes pour les espèces

Il s'agit tout de même d'une tâche compliqué et délicate. Cette pollution est invisible mais très néfaste. "C'est très nocif pour la biodiversité, puisque ces micro-plastiques peuvent créer des dysfonctionnements hormonaux ou des mortalités prématurées", ajoute Yohan Weiller. Les poissons et les oiseaux peuvent être concernés. 

Sur deux bancs déjà nettoyés à Angoulins et l’Houmeau, des dizaines de tonnes de déchets plastiques ont été récupérés. Objectif : nettoyer 100 hectares d’ici la fin de l’année 2023. Le montant du programme "Netconch" s’élève à 1,1 million d'euros : 800.000 du Parc marin via le plan de relance, 200.000 du Département, et 100.000 du Comité Régional Conchylicole.

Article posté par Paul Nouzarede