Les services locaux de l'État s'opposent au projet de reconstruction.

Il n’y aura pas de moulin dans l’arsenal de Rochefort. Énorme désillusion pour l’AMAR, l’Association du Moulin de l’Arsenal de Rochefort. Créée en 2016, elle vient d’apprendre que le projet de reconstruction est à oublier. Tout s’est joué en fin de semaine dernière, lors d’un comité de pilotage avec les services locaux de l’État, à savoir l’architecte des bâtiments de France et l’inspectrice des sites et des monuments. (©photo d'archives : Demoiselle FM)

Ils ont fait savoir à l’association que des réglementations empêchent la validation du projet devant la Corderie Royale au bord de la Charente. "C'est un endroit très protégé - et c'est souhaitable - mais il nous semblait qu'un projet porté par des citoyens, avec des intérêts écologique, économique, touristique et patrimonial pourrait bénéficier d'un dialogue particulier avec les services de l'État", argumente Denis Roland, vice-président de l'AMAR.

L'AMAR est très amère

"Une lecture très arbitrale des procédures", poursuit Denis Roland. Les raisons avancées sont très simples : d'une part le PSMV (Plan de Sauvegarde et de Mise en Valer de la ville, d'autre part l'incompatibilité du projet avec le jardin des Retours. Une pilule très difficile à avaler pour l’association, créée en 2016, dont les relations avec les services locaux de l'État sont assez compliquées depuis deux ans.

Alors, dissolution ou pas de l’association ? Il y a de fortes chances. La décision sera prise ce jeudi 30 mars lors de l’assemblée générale à 17 heures 30 au Palais des congrès. Pour ce qui est des documents accumulés, ils seront remis aux archives départementales, avec, peut-être, l’espoir de rouvrir le dossier dans quelques années.

Article posté par Paul Nouzarede