Le territoire veut réduire ses émissions de gaz à effet de serre et produire beaucoup plus d'énergie renouvelable.

La Communauté de Communes de l’île d’Oléron a validé son plan climat pour tenter de sortir des conséquences du dérèglement climatique. Le territoire est précurseur et fait office d’exemple dans le département sur nombre de questions environnementales et écologiques. En voici une nouvelle preuve. Ce plan climat s’appliquera pour une durée de six ans, et sera évidemment renouvelé.

Six grandes ambitions sont exposées dans le projet de la Communauté de Communes : adapter le territoire aux différents risques ; économiser l’énergie en utilisant les ressources locales ; repenser l’aménagement urbain et les mobilités ; préserver l’écrin naturel ; adapter nos modes de production et de consommation ; et enfin façonner un territoire innovant/impliqué/et exemplaire.

De grandes idées derrière lesquelles on trouve des objectifs bien concrets. Sur la consommation énergétique, la collectivité ambitionne de la réduire de 22% d’ici à 2023 et de 50% à l’horizon 2050. Il faudra cibler les secteurs du bâtiment et du transport, précise la CdC.

Autonomie en énergie renouvelable espérée en 2048

Pour préserver la couche d’ozone, la collectivité veut aussi réduire ses émissions de gaz à effet de serre d’un quart en 2023 et de trois quarts en 2050. Et dans cette baisse espérée, tous les secteurs sont représentés : le transport, le résidentiel, le tertiaire, l’agriculture, l’industrie et les déchets. La diminution la plus importante pourrait concerner les transports, avec notamment le développement des bus à hydrogène par exemple.

Enfin, pour ce qui est du développement de l’énergie renouvelable, la part belle est faite à l’éolien en mer avec la création prochaine d’un parc au large de l’île d’Oléron. Le solaire, le photovoltaïque, le bois énergie, et la géothermie ne sont pas oubliés.

Selon une projection, l’île d’Oléron pourrait produire plus d’énergie renouvelable qu’elle n’en consomme à partir de 2048. Ce n’est pas pour tout de suite, mais il faut d’ores et déjà se préparer. Désormais, ce sont aux services de l’État d’émettre un avis sur le plan climat avant de le soumettre à enquête publique.

Article posté par Paul Nouzarede