logo DAB+

Sondage

Davantage de TER, vous êtes

Charente-Maritime : de très vives tensions après le démantèlement d'une bassine

Charente-Maritime : de très vives tensions après le démantèlement d'une bassine

Jeudi 07 octobre 2021 à 16h32

actualite

Un groupuscule a démantelé la bassine de La Laigne, et la FNSEA saisit le procureur en dénonçant "un appel grave à la violence".

Surprise ce mardi, lorsqu'une vidéo est relayée par le collectif "Bassines non merci", opposé aux réserves de substitution dans le Marais Poitevin, en Charente-Maritime et dans les Deux-Sèvres. Une vidéo publiée au préalable par un groupuscule radical, les "Fremens", dans laquelle on voit plusieurs membres saccager la bassine et appeler au démantèlement d'autres bassines. Une sorte de tuto. (©photo d'illustration)

Le syndicat agricole de la FNSEA a réagi fermement, et saisi le procureur de la République de La Rochelle. Rappelons que le combat fait rage entre les "pro" et les "anti" bassines dans le Marais Poitevin, et que seize bassines sont en projet. Pour le syndicat, avec cette vidéo, il s’agit là d’un appel clair à la violence à travers une auto-justice revendiquée. "C'est de la destruction gratuite, qu'on pourrait presque assimiler à du terrorisme", peste Cédric Tranquard, le président de la FNSEA 17, qui estime que "ces réserves sont construites légalement".


Dialogue impossible

Le collectif "Bassines non merci" se défend. Il explique que ce n’est pas lui l’auteur de la vidéo, et qu’il n’a fait que partager une information du collectif des "Fremens", un groupe de citoyens visiblement plus radical. Sans cautionner ni dénoncer, le porte-parole de "Bassines non merci", Julien Le Guet, explique avoir été mis au courant ce mardi. "Ce n'est pas parce que nous relayons que nous cautionnons", dit-il. "Nous sommes pacifistes, et nous espérons faire reculer les projets par tous les moyens légaux", ajoute-t-il. Écoutez un extrait de l'interview de Julien Le Guet : 

Après la publication de la vidéo, la FNSEA 17 estime que le dialogue est désormais jugé impossible, car des actes graves ont été perpétrés. Les agriculteurs sont extrêmement remontés. En témoignent ces propos de Cédric Tranquard : "Je fais le pompier, sinon des choses graves pourraient arriver, donc je dis aux agriculteurs de rester tranquilles et de ne pas se mettre dans l'illégalité". Écoutez un extrait de l'interview de Cédric Tranquard :

Partagez cet article

Les plus vus

Indisponible

Autres articles dans le même thème