La première commission de suivi du site, à Tonnay-Charente, s'est tenue lundi 15 mai.

Rien de nouveau sous le soleil à Timac … pour l’instant. La toute première commission de suivi du site de Tonnay-Charente s’est tenue lundi 15 mai. Elle était réclamée par les riverains. Les services de l’État ont exaucé leur vœu. Objectif : plus de transparence sur la fabrication des engrais dans l’usine, régulièrement visée pour des dépassements de rejets atmosphériques, et même soupçonnée par des riverains de pollution via le ruissellement des eaux.

Justement, pour les riverains et associations environnementales, c’est Gérard Garder qui a été élu au sein de la commission où l’on trouve aussi le sous-préfet, l’entreprise Timac Agro, les élus, et des salariés. Pour l’instant, les résultats d’analyses des carottages en profondeur, effectués en fin d'année dernière, ne sont pas présentés, car l’ARS demande une analyse complémentaire. Cela pourrait surtout révéler que les anciennes usines industrielles comme l’Asturienne des mines ont souillé les sols.

Le fait que l’ARS demande des analyses complémentaires est le signe, selon les associations, qu’il y a bien un risque. D'autant qu'une deuxième lettre de recommandations sera envoyée aux riverains : "évitez de consommer les fruits et légumes du jardin, lavez-vous les mains, ne marchez pas pieds nus dans le jardin", etc. La prochaine réunion de commission est prévue en septembre 2023 avec, cette fois, la présentation des résultats d’analyses des carottages. Interview avec Gérard Garder :

Article posté par Paul Nouzarede