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Rochefort : atterrissage réussi pour Voltaéro après quelques turbulences

Rochefort : atterrissage réussi pour Voltaéro après quelques turbulences

Mardi 16 mai 2023 à 14h40

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La société Voltaéro va bien s'implanter à l'aéroport de Rochefort pour y construire son avion hybride.

Les élus locaux ravis après l’annonce de l’implantation de Voltaéro à Rochefort. C’est officiel depuis ce lundi 15 mai, le fabricant d’avions hybrides va bien construire son usine d’assemblage à l’aéroport. Une négociation aboutie qui donne le sourire … après quelques sueurs froides. Selon nos informations, le projet d’implantation a bien failli ne jamais voir le jour à Rochefort. Voltaéro a eu de nombreuses propositions, notamment en Italie et en Arabie Saoudite. (©photo d'archives : Demoiselle FM)

L’autre problème de l’actionnariat russe a été levé. Désormais, l’actionnaire principal, c’est Jean Botti lui-même, le PDG de Voltaéro. "Nous voulions rester en région, fidèle à notre région", insiste Jean Botti. "Nous avons eu cinq ou six propositions, mais Rochefort correspondait mieux grâce à la proximité de la ligne TGV et de la liaison maritime, grâce aussi à la piste quasiment toute neuve de plus de deux kilomètres et la capacité foncière importante. "C'est un endroit rêvé pour nous", rappelle Jean Botti.


Adieu aux fonds russes, bonjour les États-Unis ?

La CARO, la Région et l’État aident financièrement à la construction du futur bâtiment de 7.400 mètres carrés. Montant total du projet de cette usine d'assemblage : 4,4 millions d’euros hors taxes. Le projet se concrétise, à la grande satisfaction de Gérard Pons. “Je me suis battu pour cet aéroport, avec on le rappelle plus de 150 emplois directs à terme dans quelques années”, a martelé le président du syndicat mixte de l'aéroport de La Rochelle-Rochefort. La conception des avions devrait commencer d'ici à trois ans.

Même son de cloche pour Rémi Justinien, conseiller régional de Nouvelle-Aquitaine. "Il y a une compétition acharnée, y compris à l'intérieur de pays avec Airbus, à Toulouse, qui souhaite développer l'avion du futur", souligne-t-il. L'élu régional attend désormais, comme Jean Botti, la venue d'autres actionnaires notamment aux États-Unis, en plus des fonds italiens. Les collectivités doivent rencontrer à nouveau Jean Botti au salon du Bourget au mois de juin.

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