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Marans : plusieurs options pour le contournement, les habitants consultés

Marans : plusieurs options pour le contournement, les habitants consultés

Vendredi 01 septembre à 15h04

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Cette fois, c'est bien concret. Le Département lance une consultation auprès des habitants, et dispose d'un tracé privilégié.

Le contournement de Marans est lancé. Le Conseil Départemental de la Charente-Maritime a organisé ce vendredi 1er septembre une conférence presse sur la phase de concertation de ce vaste projet. Faute d’A831 Rochefort-Fontenay-le-Comte, le Département tourne la page et lance cette opération essentielle voire vitale pour la ville. Explications, Paul Nouzarede :

Dans quelques années, on ne parlera plus de Marans et ses bouchons, sa rue d’Aligre tristement célèbre, et son trafic routier qui peut atteindre jusqu’à 13.000 véhicules par jour. Un demi-siècle que cette déviation est attendue. "Quand on attend depuis 50 ans, on peut attendre quatre ans de plus", sourit le maire Jean-Marie Bodin. "À Marans, il faut naître du boncôté de la rue d'Aligre", enchaîne-t-il.

Dix à quinze exploitants agricoles seront concernés par le projet, mais le Département dispose d’un stock foncier de 116 hectares pour compenser les pertes. Plusieurs tracés sont à l’étude, et l’un d’entre eux est privilégié puisqu’il longe la voie ferrée. Ils passent tous à l’Est de la ville, en se raccordant ensuite au nord à la Départementale 938 ter."On a privilégié l'Est car on a une intégration dans le paysage plus simple", explique Nicolas Trottin, chef de projets infrastructures au Département.


Une consultation pour faire avancer le projet

Une déviation attendue par les habitants qui se fera avec eux, puisque le Département lance une phase de concertation, elle se déroulera du 18 septembre au 24 octobre, avec des réunions publiques et des registres pour faire des propositions. "On est là pour écouter les principaux intéressés. Il y a des détails qui peuvent enrichir le projet", assure Sylvie Marcilly, la présidente du Département.

La déviation fera entre 4,2  et 5,7 kilomètres de long, pour un coût estimé à 60 millions d’euros. La présidente du Département espère une participation de l’État, mais elle ne voit rien venir pour l’instant. “Je suis assez désappointée, mais on ira jusqu’au bout”, dit -elle. Au niveau du calendrier, après la phase de concertation, place aux études techniques de décembre 2023 à juin 2025, puis le début des travaux pour le deuxième trimestre 2026, et une hypothétique ouverture en 2030.

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