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Rochefort : le procès de l'accident de car débute ce lundi
faits divers
Six adolescents avaient perdu la vie le 11 février 2016. La ridelle d'un camion-benne avait cisaillé le car qui les transportait
Trois jours de procès pour mieux comprendre les circonstances de l’ accident de car de Rochefort. Il débute ce lundi devant le tribunal judiciaire de la Rochelle, 6 ans après le drame. Le 11 février 2016, 6 adolescents trouvaient la mort, et quatre autres étaient blessés, la ridelle d’un camion-benne venait de cisailler sur toute sa longueur le car qui les transportait au port de commerce.
Un accident rarissime, qui a défrayé la chronique nationale, et qui sera très médiatisé. Le tribunal et la cour d’appel de Poitiers ont dû s’organiser. Une quarantaine de parties civiles, autant de journalistes accrédités et treize avocats, ce procès est hors-norme, et compte-tenu de la configuration de la salle d’audience, il a fallu revoir toute la logistique. Le procès se déroulera donc à coté, au tribunal de commerce, une salle a été spécialement aménagée, et le public pourra suivre les débats grâce à une retransmission dans la salle des pas perdus du tribunal judiciaire. Comme pour le procès des attentats du 11 novembre 2015, les parties civiles qui ne souhaitent pas être interviewées par la presse porteront un cordon rouge. Coût de ces aménagements pour la justice : environ 80.000 euros.
Les explications du chauffeur du camion attendues
A la barre pendant ces trois jours d’audience, le chauffeur du camion-benne, aujourd’hui âgé de 29 ans, qui est jugé pour homicide involontaire. La société Eiffage, propriétaire du camion n’est pas poursuivie, ce qui a d’ailleurs suscité la colère des familles ces derniers mois.
Un procès qui sera très éprouvant, on se souvient de l’énorme émotion à Rochefort ce terrible 11 février 2016, Ségolène Royal et Najat Vallaud-Belkacem, alors ministre des transports et de l’éducation nationale étaient venues en urgence dans la cité de Colbert pour soutenir les familles endeuillées, et une chapelle ardente avait été installée au gymnase de la vieille forme. Les six victimes s’appelaient Yoni, Bastien, Tanguy, Axel, Kevin et Florian.