Un sujet d’une brûlante actualité au coeur d’une conférence de presse organisée lundi 5 mai 2025 au port des minimes à la Rochelle. Le port rochelais, qui compte environ 1.000 mouvements de bateaux par jour, expérimente depuis plus d’un an des formulaires en ligne à remplir par les plaisanciers hors espace Schengen. Un nouvel outil que le député Olivier Falorni souhaite étendre à tous les ports de France pour tous les plaisanciers. Il a donc porté un amendement en ce sens, qui a été voté mardi dernier à l’assemblée nationale.

Très simplement, les ports devront collecter les données des plaisanciers qui font escale via une plateforme internet. Les autorités compétentes pourront ensuite y avoir accès, dans le cadre de leurs enquêtes. Un traitement des données qui va permettre de lever l’anonymat des plaisanciers. Le préfet, Brice Blondel.

Mais voilà, l’idée ne plaît pas du tout au maire de la Rochelle. Jean-François FOUNTAINE ne s’est pas gêné pour critiquer ce recueil de données tout en rappelant que les élus locaux n’avaient pas été consultés. “Oui pour lutter contre le narcotrafic, on doit être implacables, mais pas par une forme de fichage des plaisanciers”, explique t-il.

Olivier Falorni défend son amendement qui vise à lutter contre, dit-il, “la gangrène mortelle du narcotrafic”.

Amendement voté donc, reste maintenant à définir les modalités précises de ces questionnaires, dans le cadre des futurs décrets.