
16 janvier 2025 - 1678 vues
La subvention du Département a baissé de 50%, causant un véritable casse-tête pour le président du club, David Guelle. Il compte sur le soutien des collectivités locales.
“Si on n’a pas de solutions, ça sonne l’arrêt du club”. Les mots limpides de David Guelle, le président du club de volleyball Royan Atlantique. Sur le plan sportif, les Pirates - comme on les appelle - sont sur une pente ascendante depuis plus de deux ans. Ils ont obtenu deux montées consécutives. Aujourd’hui, ils sont en Ligue B, l’équivalent de la deuxième division nationale. (©photo : Facebook Royan Atlantique Volleyball)
Mais sur le plan administratif et financier, il y a quelques difficultés. Rien d’alarmant pour l’instant, mais le club met les bouchées doubles pour trouver de l’argent. Le seul moyen pour compenser la baisse de certaines subventions. La principale étant celle du Département de la Charente-Maritime. Une diminution de 50% par rapport à l’année précédente, soit -45 000 euros. "Pour nous, c'est dramatique", résume David Guelle.
"Travailler pour perdre de l'argent n'est pas un projet de vie"
Cette année, le club de Royan Atlantique affichait un budget de 800 000 euros, soit 150 000 euros de plus que l'année précédente. "On ne sait jamais si on va l'atteindre, mais on espère des collectivités qu'elles donnent au moins la même somme que l'année d'avant", enchérit le président du club.
David Guelle est donc reparti sur le terrain pour démarcher les entreprises. Les fameux 45 000 euros ont été récupérés grâce à des sponsors. "On pensait augmenter nos financements sur les tournois d'été et sur les sponsors, mais cette baisse de subvention du Département est un coup dur", explique David Guelle.