“Une année chargée, marquée par l’incertitude politique”. Laurent Lopez, le président du MEDEF 17, présente ses voeux 2025.

Chaque début d'année est marqué par les voeux, présentés par les personnalités politiques et publiques. Ce jeudi 9 janvier, c'est au tour de Laurent Lopez, le président du MEDEF en Charente-Maritime, le syndicat du patronat. Et la première chose, c'est évidemment le constat. Laurent Lopez concède que le deuxième semestre 2024 a été compliqué en raison de la dissolution de l’Assemblée Nationale.

Cet épisode politique a entraîné une forme de stagnation de l’économie, avec une certaine frilosité des chefs d’entreprises. Difficile d’investir ou de recruter dans un contexte pareil. Le patron du MEDEF fait le voeu de la mise en place d’une politique pour y voir plus clair. "L'économie a besoin d'un moteur de confiance, et la dissolution a tout freiné", explique-t-il. "Quand on n'a aucune visibilité sur l'avenir, c'est compliqué pour les chefs d'entreprises de se positionner".

Sortir de la crise en 2025

Cela se traduit très concrètement par des investissements en baisse et des recrutements moins nombreux. Pour autant, malgré ce contexte politique encore très incertain - absence de budget et gouvernement toujours sous le menace d'une censure - Laurent Lopez préfère voir le verre à moitié plein. "Je me méfie des prophéties auto-réalisatrices. À force de parler de déclin, forcément il arrive", peste Laurent Lopez.

Le patron du MEDEF 17 est persuadé que les atouts existent en Charente-Maritime, comme en France, pour se sortir du marasme actuel. Pour autant, Laurent Lopez appelle les responsables politiques à faire preuve de justesse dans les décisions à prendre. Par exemple, sur la possible baisse des aides aux entreprises pour le recrutement d'apprentis. “Ce serait une terrible erreur”, conclut-il.